Il faut bien un début à tout. N'importe quelle passion, y compris non érotique, a son origine, son explication. Pour mon cas personnel, rien ne m'est arrivé dont je puisse dire maintenant : «
C'est ce jour-là que ça a commencé. »
Je fouille mes souvenirs. Gamin, vers 10 ans, j'avais une sœur de deux ans mon aînée qui sentait pas mal le pipi. Nous partagions la même chambre. Je ne me souviens pas que cela m'ait jamais
dégoûté. Je n'ai pas le souvenir d'avoir jamais fait à ma sœur la moindre réflexion désobligeante à ce propos. Ni dégoût, ni attirance non plus. J'étais trop jeune.
Une anecdote précise me ramène vers ma quatorzième année. J'avais une nièce âgée de cinq ou six ans qui sentait elle aussi le pipi. À cet âge-là, rien d'étonnant. Autour d'elle, en permanence,
flottait ce que je ne considérais pas alors comme un parfum. Un jour, avec son frère plus âgé, nous jouions. La gamine avait grimpé sur mes épaules et je la trimballais comme un cheval sa
cavalière. Je me souviens avoir eu fortement conscience du fait qu'elle puait la pisse et que cela, non seulement ne me dérangeait pas, mais me troublait. Le soir, rentré chez mes parents,
j'avais encore sur moi ce parfum très spécial et ses effluves âcres flattaient mes narines dès que je faisais un mouvement de la tête. Qu'une anecdote si peu consistante ait marqué ma mémoire
prouve son importance. C'est ce jour-là sans doute que mon psychisme a été olfactivement baptisé, si je puis dire.
Le temps passe, je perds mon pucelage, j'ai des partenaires sexuelles. Il est inévitable qu'un jour, même si je n'en ai pas le souvenir, j'ai dû sentir entre les cuisses d'une femme le parfum
même léger du pipi. Aucune anecdote ne me rappelle avec précision une femme particulière, mais je sais avoir eu très tôt l'envie d'une partenaire qui sente le pipi. Toutefois, je n'étais pas
hardi au point de demander quoi que ce soit en ce domaine à aucune de mes amies. Lorsque, par hasard, ce parfum se manifestait entre les cuisses d'une amie, j'en humais discrètement les effluves
en me gardant bien de toute remarque, crainte que, sans doute, effrayée, honteuse, celle-ci ne veuille la prochaine fois se laver absolument avant d'oser me donner son sexe à lécher. Je n'avais
pas honte de mon attirance pour les senteurs de pipi, mais je n'avais pas envie non plus qu'on le sache et que l'on me traite de répugnant personnage, de pervers et autres gracieusetés.
Un jour, vers ma trentième année, j'ai une aventure avec une femme de dix ans ma cadette, et c'était une véritable coquine, fort douée. Elle avait eu très tôt des aventures et aimait m'en faire
le récit. Nous avions l'habitude de nous exciter mutuellement par des récits, soit réels, soit imaginaires. C'est ainsi que je me suis enhardi jusqu'à lui faire un jour le récit fantasmé d'une
aventure que j'aurais avec une femme que j'avais suivie en rue pour l'unique raison qu'elle sentait le pipi, si fort que je l'avais suivie comme un petit chien, tout haletant de désir. Mon récit
m'a valu des aveux de ma compagne. Elle a commencé à me raconter deux ou trois anecdotes de son adolescence liées au pipi. Il lui était ainsi arrivé de mouiller sa culotte accidentellement, en
public, et à sa honte s'était toujours mêlée une évidente excitation. Elle avoua me comprendre lorsque je disais être excité par l'odeur du pipi. Elle me raconta aussi quelques-uns de ses jeux
avec un précédent compagnon. Rien de très salé. Elle faisait parfois pipi sur lui, sur les W.-C., assis en vis-à-vis. Voilà qui ne tombait pas dans l'oreille d'un sourd.
Le jour suivant ou le lendemain, nous commencions à épicer nos soirées de quelques fantaisies liquides. Assise au-dessus de moi, tout près de mon sexe, elle m'arrosait le bas-ventre. Pour la
première fois, une femme urinait sous mes yeux. Je trouvais ça très excitant. Très vite, j'en voulus davantage. Elle m'arrosa, moi couché, elle debout. C'était une première pour elle aussi, et ça
lui plaisait fort, de plus en plus. Elle m'arrosa de la tête au pied, en mouvement, par jets successifs, s'écartant le sexe. Elle-même prenait des initiatives en ce domaine, ce qui me convenait
bien, moi qui déteste que l'on fasse quelque chose pour me faire plaisir, sans partager ce plaisir. Elle eut un jour, formidable audace, le désir de me sucer après m'avoir arrosé le sexe de pipi.
Je n'aurais jamais osé lui suggérer une chose pareille, mais elle le fit et apprécia ce nouveau plaisir. Peu de temps après, en promenade, par une belle soirée d'été, alors que nous parlions de
nos cochonneries, elle me dit qu'elle avait présentement besoin d'uriner et voulut savoir si cela m'inspirait. Nous quittâmes le chemin pour gagner une prairie et un petit coin entre deux
buissons. Je voulus la voir pisser de tout près, tout doucement, couchée sur le dos, les jambes écartées. Elle ôta sa culotte, se coucha, écarta les jambes, et je me couchai entre ses cuisses, le
visage près de son sexe. Un filet d'urine s'écoula d'entre ses lèvres. J'en fus si excité, d'autant plus que son urine sentait fort, que je me jetai sur son sexe avec la bouche et commençai de
laper le pipi qui s'échappait. Elle m'entendit déglutir. Je l'entends encore s'écrier : « Mais tu bois, tu es fou ! » Et j'étais fou assurément, si fou que je ne m'interrompis pas, ni elle.
Rentré chez elle, deux heures plus tard, nous en parlions encore, les yeux brillants. Son urine sentait si fort que j'en conservais l'odeur autour de ma bouche, et je me humais moi-même avec
délectation. Ma compagne trouva ce parfum très à son goût et nos bouches s'unirent...
Chaque semaine, elle et moi étoffions notre album de souvenirs. Le truc, c'était de faire chaque fois de l'inédit. Ou bien nous faisions ce que nous avions déjà fait, mais dans une position différente, ailleurs, ou bien nous innovions. C'est ainsi qu'un jour elle prit l'initiative de s'asseoir à mi-hauteur des escaliers de la mezzanine (une échelle fixe inclinée, aux marches larges assez pour s'y asseoir), pour m'arroser d'en haut d'un puissant jet de pisse. Un autre jour, elle me fit asseoir par terre, dos au miroir mural, se positionna au-dessus de mon crâne et se lâcha ainsi. Nous fîmes ensuite l'amour à même le sol, dans une flaque de pipi, très excités.
Ce que j'aimais par-dessus tout, ce dont j'étais très demandeur avec elle, c'était ses petites culottes qu'elle consentait à mouiller et à conserver plusieurs heures, le temps qu'elles se parfument comme j'aime. Ces culottes, je les aimais blanches au départ, pour y trouver ensuite, en plus du délicieux parfum, les traces jaunâtres de son délit. Elle en avait de fort belles, avec ou sans dentelles, toute une collection de culottes que je me plaisais le lendemain à retrouver par terre au pied du lit, odorantes en diable. Je me souviens même d'un week-end avec elle dans ma famille, où j'avais emporté sans rien lui dire une culotte bien souillée que j'ai conservée deux jours en poche. Chaque fois que je me rendais aux toilettes, je la sortais de sa cachette et m'en couvrais le visage pour en respirer l'entêtant parfum. Il a fallu que je lui confie très vite mon petit secret. Le soir, au lit, l'odorante culotte devenait le linge sacré de nos ébats. Je m'en caressais le visage devant elle, puis je la lui passais sur le visage ensuite. Je me couchais sur le dos, la culotte sur mon visage, tandis que mon amie s'empalait sur mon sexe. Elle se penchait et venait respirer sa propre culotte, nous nous embrassions avec fougue, nos nez sur la fourche jaunie de pisse de sa culotte.