Le blog de champagne-et-chocolat

Je l'ai dit dans mon premier billet, mon expérience de la scatologie pour ce qui est du caca se limite à des expériences en solitaire, de plus en plus fréquentes d'ailleurs. En effet, je n'ai jamais eu la chance de rencontrer une partenaire qui voulût bien partager avec moi ce fantasme. Je n'ai jamais embêté aucune femme avec ça non plus. Les plus susceptibles de se prêter à de tels jeux parmi mes différentes compagnes (celles qui partageaient mon goût des fantaisies liquides) n'ont jamais manifesté le moindre intérêt pour le côté solide, sauf une, encore que faiblement, mais notre aventure a tourné court avant que nous puissions faire quoi que ce soit dans ce domaine, sauf en parler de temps en temps, avec la promesse d'explorer un jour, peut-être, ce noir continent érotique. Je ne renonce pas à rencontrer un jour, bientôt et grâce à ce blog, qui sait ? la perle rare, la très délurée cochonne qui m'en donnera pour mon argent (façon de parler car, comme je l'ai dit, je refuse toute relation tarifiée).

Je ne considère pas la scatologie comme une dépravation. Je récuse même la notion de perversion, trop morale à mon goût, dans un domaine (la sexualité entre adultes consentants) où la morale n'a que faire. Ce n'est pas tant ce qu'on fait qui détermine la qualité d'une pratique que la manière dont on le fait, en vue de quel objectif. Je n'envisage aucunement la scatologie comme une pratique humiliante, ni pour moi, ni pour ma partenaire. Se rabaisser soi-même, rabaisser l'autre, non, merci. Je rêve d'une relation mature, d'une passion amoureuse où le pipi bien sûr, mais aussi le caca, jouerait un rôle majeur, mais non exclusif.

Je veux bien être cochon, voire très cochon, mais je suis avant tout un cochon exigeant. Ce n'est pas la fréquence ni la quantité qui m'attire dans la scatologie, mais la qualité. Qualité de la relation tout d'abord. Je tiens à aimer ma cochonne et à être aimé d'elle en dehors de nos cochonneries. Qualité des rapports ensuite. Le caca pour le caca, c'est non. Si c'est le caca et rien que lui (la matière) qui m'attirait, celui d'un quelconque chien, celui d'un homme, ferait l'affaire. Or, ce n'est pas le cas. Les excréments d'une femme trop grosse ou vieille, je n'en veux pas. Et je ne veux pas non plus d'une femme qui se néglige. Je veux une femme qui sache très bien ce qu'elle fait, à quoi elle joue, ce qu'elle transgresse. Il est possible que l'on ne comprenne pas bien ce que j'avance. C'est subtil en effet. Mon goût de la scatologie est d'un puissant érotisme et non d'un vulgaire fétichisme. Ce n'est pas la matière que j'aime,mais la manière de la traiter.

J'ai assez vu de vidéos de la catégorie scato pour savoir que la plupart ne soulèvent rien chez moi en dehors du cœur. Les vidéos japonaises comptent parmi les plus franchement ignobles du genre. Il s'agit presque toujours de femmes à qui on donne à bouffer le contenu d'un récipient mêlant pisse et merde (cette dernière, fruit de lavements). On y voit toujours des femmes complètement couvertes de merde semi-liquides, humiliées à l'extrême. Les vidéos brésiliennes sont toutes construites sur le même canevas : plusieurs femmes, entre six, douze et parfois plus, qui s'adonnent à des orgies de caca dont deux ou trois d'entre elles sont les victimes : forcées de recevoir sur le visage, bouches ouvertes, les excréments de plusieurs autres femmes. Ensuite on leur enfonce dans la bouche l'horrible fumier, avec les orteils la plupart du temps. S'y mêlent des crachats et aussi du vomi. Très peu pour moi, merci bien !

 

Les vidéos que je préfère, et elles sont rares, précieuses, sont celles où des femmes seules sont en scène, jouant avec leurs propres excréments comme si elles étaient seules, avec l'air de beaucoup aimer ce qu'elles font, sans trop regarder la caméra. Je n'aime pas l'idée qu'elles fassent ce qu'elles font avec un peu de dégoût, pour le fric. Certaines de ces vidéos sont plus troublantes que d'autres, filmées avec art, lentement, avec un souci esthétique manifeste. Je ne déteste évidemment pas les scènes de lesbianisme couplées à la scatologie, mais là encore, j'exige un peu d'art, une esthétique, et je n'en vois guère dans les scènes où l'on voit dès la première image un grand plastique couvrant le sol. Bonjour la fantaisie et l'improvisation ! Et je ne dis rien de ces films où après pas même une minute les deux femmes sont déjà couvertes de caca. J'ai aussi mes préférences en matière féminine et des motifs de rejet. Je n'aime pas les femmes épilées et je supporte pas la vue d'un seul « bijou » intime. Les cheveux roses et les perruques, j'en veux pas. Je ne veux pas non plus voir des obèses et des vieilles peaux aux seins qui pendouillent. J'aime les femmes minces, jeunes, brunes, voire très brunes, et aussi velues que possible, sinon, au moins, si peu velues, naturellement velues. On l'aura donc compris : plus de neuf vidéos scatos sur dix ne m'intéressent pas. Quelques images, un bout de trailer et je sais à quoi m'en tenir. Pas la peine de télécharger un film que j'interromprai après trois minutes pour le confier à la corbeille.

Je traiterai dans un prochain article de mon rapport personnel à la scatologique avec description de quelques-unes de mes pratiques en solitaire.

Jeu 1 déc 2011 Aucun commentaire